L’enjeu

Assurer un avenir énergétique durable et solidaire aux pays de l’Union pour la Méditerranée

Assurer

un avenir énergétique durable et solidaire aux pays de l’Union pour la Méditerranée

L’électricité est au cœur du développement économique et social et de la qualité de vie. Sa demande ne cesse de progresser sous l’effet de l’évolution démographique, de l’industrialisation et de l’urbanisation.

L’épuisement des ressources fossiles, l’augmentation et la volatilité de leur prix, les effets des émissions de gaz à effet de serre sur le climat, la sécurité d’approvisionnement posent de nombreux défis.

Selon l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie (OME), la croissance de la consommation d’électricité atteindrait 6% par an d’ici à 2025 dans les pays du Sud et de l’Est du bassin Méditerranéen (1), qui doivent donc renforcer leurs capacités de production et de transport.

Réussir la transition énergétique post-carbone

De son côté, l’Union européenne développe une stratégie majeure de transition vers une économie bas carbone et veut accroître la sécurité de ses approvisionnements. Elle s’est fixée trois objectifs ambitieux pour 2020 :

Réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre (2),

Porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie,

Réaliser 20 % d’économies d’énergie supplémentaire au-delà des mesures existantes et des effets structurels.

Comment satisfaire durablement la demande d’électricité, lutter contre le changement climatique et renforcer la sécurité énergétique ? En mobilisant les complémentarités entre les pays du Nord, du Sud et de l’Est de la Méditerranée à travers une stratégie de codéveloppement énergétique.

Deux grands programmes

Deux grands programmes sont au service de cette stratégie :

  • la réalisation d’un réseau d’énergie méditerranéen reliant l’Europe avec le Sud de la Méditerranée, l’un des six projets prioritaires de la Commission Européenne pour la sécurité énergétique de l’Union et,
  • le Plan Solaire Méditerranéen, l’un des six grands projets de codéveloppement retenus par l’Union pour la Méditerranée (UPM) (3) afin de relever des défis communs aux pays des deux rives.

1. Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie, Israël, Territoires palestiniens, Syrie, Liban, Turquie.
2. Par rapport à leur niveau de 1990.
3. Lancée le 13 juillet 2008 dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, l’UPM promeut une nouvelle politique de co-développement dans la région méditerranéenne. Elle rassemble des États riverains de la Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne, soit 43 pays.